Les maladies du ceriser

Le chancre bactérien

se développe à la base des branches charpentières, avec la formation de bourrelets cicatriciels. Les feuilles s’enroulent et jaunissent. Il faut effectuer des traitements phytosanitaires avec des sels de cuivre, du début à la fin de la chute des feuilles et lors de la chute des pétales.

La criblure

(coryneum) provoque des petites taches rouge violacé, dont le centre se dessèche et tombe . Il faut traiter avec de la bouillie bordelaise à 1/100, après la chute des feuilles et avant le débourrement. On traite aussi avec le dithianon.

La cylindrosporiose

ou anthracnose provoque des taches pourpres avec des masses blanchâtres sur les feuilles. Celles-ci jaunissent et tombent. Il faut traiter soit avec du dithianon, du mancozèbe ou du manèbe.

La maladie criblée se traite avec des sels de cuivre.

Les monilioses

provoquent le dessèchement des jeunes rameaux (x), détruisent une partie des fleurs (r) et font pourrir et tomber les fruits (t).

Il faut traiter au débourrement des bourgeons avec de la bouillie bordelaise. On traite aussi avec le bénomyl, l’isoprodione, la informe (sur x, r, t), le flusilazole, l’hexaconazole, le myclobutanil, le myclobutanil + mancozèbe, le thiophanate-méthyl (sur r, t).

La pourriture grise des fruits se traite avec l’isoprodione.

La jaunisse du cerisier acide, la maladie de la petite cerise et des marbrures, sont des maladies à virus.

Au cours du dépérissement ou maladie de Pfeffingen, l’arbre meurt après le dessèchement successif de ses branches. Ceci se passe lorsque les feuilles sont devenues petites, étroites, épaisses et irrégulièrement dentées (à la face inférieure, elles ont quelquefois des excroissances).
La maladie semble se transmettre par la voie végétative et le contact des racines entre les arbres.

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