Bien choisir et entretenir

Voici quelques erreurs à ne plus commettre en Loudunais.

A -THUYAS / CUPRESSUS /LAURIERS «PALME STOP! !!!

Arrêtons le massacre. Trop, c’est trop. Cela part souvent d’un bon principe ; on veut planter des arbres. Alors, on copie sur le voisin et on refait les mêmes erreurs.

Arbrissel entre en guerre contre l’emploi systématique de ces essences dans les haies de camouflage et de séparation :

– parce qu’ils représentent un « bétonnage végétal» indigne de la campagne
– parce que leur prolifération développe des maladies irréversibles
– parce que la monotonie qui s’en dégage prive les riverains d’une riche vie ambiante, inconnue dans ces haies étouffantes
– parce que les barrières contre le vent qu’ils établissent sont trop brutales et entraînent des tourbillons
– parce que leur développement constant implique un entretien régulier et que ces arbres supportent mal les tailles de régénérescence.

Et parce qu’il existe tant d’autres essences persistantes aussi efficaces et n’ayant pas ces inconvénients dès lors qu’ils sont associés entre eux ou mieux encore avec des feuillus caduques

mahonia aqufoliuin, genévrier, laurier de Portugal, nerprun alaterne, Nejiier du Japon, eleagnus ebb ingei, buis, laurier-tin, t houx etc…

B – ABATTRE SANS REPLANTER

L’acte d’abattre un arbre n’est pas mal vécu par Arbrissel (après tout, l’arbre vit après sa mort), à condition toutefois qu’il entraîne systématiquement la plantation de trois nouveaux arbres. Ce qui, aujourd’hui en Loudunais, est loin d’être le cas. C’est pourtant seulement à ce prix que l’on maintiendra notre patrimoine végétal.

C — PLANTER SANS ENTRETENIR

Trop nombreux sont les exemples de plantations non entretenues. Mieux vaut ne pas planter plutôt que de laisser mourir de jeunes plants. Des kilomètres de haies, non voulues par la base et «poussées» à coups de subventions et pour se donner bonne conscience, ont ainsi vu le jour. Deux ans plus tard, plus de 70% des plants sont morts.

Il est temps de combattre ces principes car l’acte de planter sous-entend la volonté d’entretenir et de veiller à la bonne santé des arbrisseaux

D – DES PEUPLIERS SUR LES BERGES

Là encore, bien des efforts sont à faire de la part des riverains et des syndicats ayant en charge l’entretien des ruisseaux loudunais.

La tempête de Décembre 99 aurait du pouvoir servir de leçon mais seulement quelques semaines plus tard, on pouvait déjà voir de jeunes peupliers fraîchement plantés sur les berges.

Pourtant, on sait qu’au premier gros coup de vent, les racines des peupliers emportent dans la chute de l’arbre des mètres cubes de terre. Mais il faut à tout prix rentabiliser la moindre portion de terrain.

On sait aussi qu’il existe des arbres dont le système racinaire permet de fixer les rives aulne, saule, cornouiller sanguin.. (voir exemple de haie plantée sur les berges de la Briande à la Grève de Chalais).

Alors, à quand le développement de ces belles haies utiles pour nos cours d’eau ?

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