Les maladies des arbres
Graphiose de l’orme
« La graphiose de l’orme (Ceratostomella Ulmi) est un champignon qui appartient au groupe des Ascomycètes,au sous-groupe des Pyrenornycètes et à la famille des Sahaeriacées.
« Les Ascomycètes sont caractérisés par l’apparition,à la suite d’un processus sexuel,d’un appareil sporifère appelé asque (cellule propagatrice contenant des spores).
Chez les Pyrenomytèces, les asques sont à l’intérieur d’un périthèce (amas d’asques protégé par un réseau de filaments) piriforme,muni d’une ostiole (orifice à ouverture variable).
« La graphiose de l’orme,qui a été observée pour la première fois en Hollande en 1919,s’est répandue et entraîne la disparition progressive de l’orme.
Pendant la végétation,le feuillage de certaines branches se fane.Lorsqu’on sectionne la branche malade, on constate qu’il y a un anneau brun au niveau des dernières couches de vaisseaux du bois.De nouvelles branches sont atteintes chaque année et l’arbre meurt plus ou moins rapidement.
Le parasite est transmis principalement par des insectes (scolytes). » (Encyclopédie horticole « Le Bon Jardinier »,p. 494)
Chenilles processionnaires du Pin
« Les processionnaires du pin (Thaumetopaea pityocampa) sont très néfastes au développement régulier des pinèdes.Elles forment des nids longs et blancs,que l’on peut observer à la cime des pins. Leur présence plus de 3 années consécutives peut entraîner la mort des arbres.
« Pour lutter contre les processionnaires du pin,on peut détruire au cours de l’hiver les nids,aisément repérables.Dans les peuplements forestiers étendus,on peut pulvériser sur les arbres,à la fin de l’été,des solutions à base de Bacillus thuringiensis (parasite de la processionnaire).
Les pulvérisations doivent être répétées pendant 2 ans,en raison du long cycle de développement des larves.Celles-ci préfèrent la litière acide des résineux;on peut enrayer leur prolifération en implantant un sous-bois de feuillus (chênes,par exemple). »(Larousse agricole, p. 914)
L’endozoochorie
« Dans le ventre de la grive,la baie du gui est digérée,mais la graine est excrétée,entourée d’une glu qui lui permet de rester collée à la branche de l’arbre qu’il parasitera.
« C’est un exemple d’endozoochorie,technique sophistiquée de’ de dispersion du végétal par l’animal. »(GRAINS DE VIE,le monde merveilleux des graines de Françoise Brenckmann, Arthaud éditeur, 160 pages,305 illustrations, signalé par Science et Vie de juin 98,p. 154)
Yves Mauxion