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Les crosses de fougère

Des méconnues de la cuisine des plantes sauvages

Comme le rappelle la chanson, voici venu le « joli mois de Mai« . Les parties découvertes après les coupes de bois, ou les bordures de bois et chemins vont accueillir une plante élégante qui dans sa maturité constituera un plaisir visuel lors de nos promenades en forêt. Mais avant qu’elles ne grandissent, on peut en profiter en dégustant ses crosses.

Voilà qui semblera bizarre à beaucoup vu qu’elles ne font pas présence sur les étals de marchés et autres lieux de consommation.

Et pourtant si vous allez au Japon, vous constaterez que ses habitants en font grande consommation.
Bien que de nombreux proverbes mettent en garde sur une consommation excessive… Cuites et installées dans des tonneaux, elles peuvent ainsi être consommées toute l’année (mais avec modération et surtout pas quotidiennement pour cause d’avitaminose).

Les rhizomes peuvent servir à fabriquer un pain (dit « de famine »). Mais les japonais ne manquent pas d’en produire des gâteaux qui seront cuit à la vapeur devant les consommateurs.

Les crosses peuvent être consommées en asperges ou en ajoutant une omelette baveuse.

 

Pour faire conversation

La fougère grand-aigle est commune dans nos forêts, et il n’y a aucun risque de confusion.
Dans les temps anciens (qui ne sont pas si lointains) les plantes sauvages étaient utilisées à diverses fins.

Au Moyen-âge on réalisait des paillasses de fougères séchées pour y déposer les nouveaux-nés afin estimez-t-on qu’ils deviennent forts et vigoureux.
Plus récemment lors de la première guerre mondiale, les fougères séchées étaient utilisées comme litière pour les animaux de ferme.

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