Miracle Loudunais à la nuit de la Sainte Catherine !
L’affaire se déroule au siècle dernier. Par un beau jour, en pleine nuit.
Le reportage, lisible dans un manuscrit de cette épique époque, dactylographié à la main, reste jalousement conservé dans un musée local, par un fêlé du bocal.
En tant que correspondant autochtone, je vais vous relater des faits, soigneusement consignés après une méticuleuse enquête, sur des agissements suspects en la bonne ville de Loudun.
Certes ces faits ne sont pas aussi attractifs à conter que l’affaire des Possédés de Loudun par Urbain Grandier ou encore l’histoire de Marie Besnard, mais ils dévoilent les manœuvres secrètes réalisées par quelques illuminés pour mener à bien leurs projets.
Bien que non maçonniques, ils n’en construisirent pas moins les fondations d’activités, brisant les remparts sur des sujets environnementaux. Afin, de faire tomber les murs de l’ignorance et ainsi ne plus s’en lamenter. Sans plus attendre, je vous relate les faits!
Un individu connu sous l’appellation « Loup blanc du Loudunais » et signant de la pointe de son stylo le code secret 20-100, serait à l’origine de la convocation d’un groupe de mercenaires indigènes, pour une aventure aux embranchements périlleux et au futur destin inconnu.
Les méfaits se passent dans un vieux bâtiment du centre ville de Loudun. Et comme de bien entendu, par une nuit de pleine lune, car a-t-on entendu dire en chuchotements, c’est à ce moment que ça pousse mieux. On se demanda alors pourquoi. Peut être, qu’un jour, on le découvrira…
Pour ne pas réveiller les employés qui se seraient assoupis à proximité de la machine à distiller l’arabica. C’est donc à pas feutrés, que le groupe des convoqués se dirigea vers la salle abritant leur antre de manigances secrètes.
J’en vis un, plutôt mal fagoté, qui avait les yeux en amande.
Un autre plutôt agressif qui avait certainement subit un bogue me demanda de dégager ! Me menaçant de recevoir une châtaigne.
J’avoue qu’à cet instant, la situation ne manquait pas de piquant !
L’entrée m’étant refusée, et n’écoutant qu’au pas de la porte où l’on m’en « chêne », j’entendis néanmoins chacun prendre place autour de la table en bois d’arbre, remarquablement. Ils se congratulaient de façon codées, telles que « salut vieille branche ! », « ça va ma jeune pousse ? », se promettant de donner de la graine aux nouveaux arrivants qui viendraient se greffer à eux.
Puis, commencèrent des palabres. Celui qui parlait haut et menait le débat, indiqua qu’il y avait du bouleau, qu’on devait peuplier devant les solutions à la noix ! Qu’il ne fallait pas glander, afin de se développer pour ne pas être pris pour des poires.
Mais également ne pas procéder à des élagages trop intempestifs dans un projet, où, là, un arbre cacherait la forêt !
Etant saule sur le parvis parqueté en pin, je me dis qu’il ne fallait certainement pas faire feu de tout bois, sinon j’allais sentir le fagot.
Complètement scié, ma besogne inaccomplie, je quittais les lieux.
Mais dans en cette nuit de pleine lune, sombre et mystérieuse, auréolée de stars venus apporter leurs lumières, un miracle eu lieu…Sainte Catherine sortie de son escarcelle les racines d’Arbrissel
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Délire littéraire de Angélique et LaoTseu