Mais que font donc toutes ces voitures qui se dirigent en file indienne vers la forêt de Scévoles ? S’agit-il d’une pratique d’une secte mystique et mystérieuse héritée des temps anciens ?
Et bien non, il s’agit d’observer mais aussi plus communément d’écouter le brâme du cerf.
Les jours de fin d’été étant encore chaud, on a pu l’entendre dès la fin du mois d’août, ce qui apparait comme exceptionnel.
Le changement climatique en serait-il la cause ?
Toujours est-il qu’ils sont toujours plus nombreux ceux qui abandonnent le spectacle du match de foot à la télévision pour se rendre dans les bois, à la nuit tombée. On se le dit et l’intérêt monte chez chacun.
Beaucoup se dirigent vers les bois environnant Jérusalem et Guesnes.
La Nature en spectacle
Le spectacle de la Nature s’offre à eux bien qu’en pays loudunais on en soit pas encore comme à Chambord, à installer des miradors.
A noter que les cerfs vivent habituellement dans les sous-bois, mais que lors du rut, leur aire de brâme est toujours la même.
La vie des cerfs
Le brâme que l’on entend n’est qu’un des aspects de la vie des cerfs. Ils cherchent alors leurs adversaires. Pour certains cela ne va pas plus loin. Pour d’autres, c’est l’affrontement et cette bataille est sans merci.
Anecdote amusante : il arrive que les randonneurs récupèrent les cornes des vaincus.
Une population en croissance
Selon les dires de certains observateurs locaux, dont des chasseurs, leur population a beaucoup augmenté ces dernières années. Dans les endroits cités précédemment on en a observé et dénombré une centaine.
Ce surnombre n’est pas sans générer quelques désagréments dans les cultures. Dans les jardins, ils suivent l’exemple des chevreuils en dévorant salades, casisiers et autres légumes. Dans les vergers leur haute taille, additionnée de la possibilité de se mettre de se jucher sur deux pattes leur fait dévorer fruits et feuilles.
Reviens alors régulièrement la question polémique récurrente de la chasse…
A consulter : les espèces animales patrimoniales du Loudunais
(Article publié l’an dernier et remis en ligne à la demande de nos lecteurs)