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Le Conservatoire national de la tomate

Louis-Albert de Broglie

Louis-Albert de Broglie a troqué sa couronne pour un chapeau de paille, échangé son uniforme de banquier contre une tenue de jardinier et rajouté un grattoir et des escargots aux armoiries de sa noble famille, lui qui compte parmi ses ancêtres plusieurs maréchaux, cinq académiciens et un prix Nobel.

Passionné de jardinage depuis l’enfance et fasciné par la variété des piments et des pommes de terre qu’il a découvert au gré de ses voyages en Inde et en Amérique Latine, Louis-Albert de Broglie il a tout plaqué pour créer au château de la Bourdaisière (Indre-et-Loire), qu’il a racheté en 1991, un fantastique Conservatoire national de la tomate.

Qu’elles soient noires, rouges, vertes ou jaunes ; qu’elles soient rondes, allongées ou en forme de cœur ; qu’elles s’appellent Verna orange, Erika d’Australie, Rouge d’Irak ou Dix doigts de Naples, il les aime toutes, ses 650 variétés de tomate qu’il cultive avec passion dans son jardin.

Il les aime tant qu’il a ouvert un bar à tomates où l’on peut goûter d’étonnantes préparations qu’il a consignées dans un bel ouvrage publié en 2012, « Les tomates du prince jardinier : les 650 variétés et leur recettes » (Michel Lafon).

Gardien de la biodiversité, le prince jardinier a racheté Deyrolle en 2000, une vénérable maison d’entemologie et de taxidermie qui s’accorde à merveille avec son goût pour le beau, le bon et le vrai.

(SRC Newsletter Rungis)

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Cela dit nous avons aussi, une personne bien du cru, un vrai loudunais passionné par la tomate.
Il a lui aussi créé son conservatoire dans le « Jardin Pédagogique des Trois Noyers ». Il s’appelle Jacky Mercier.


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