Arbres en Loudunais

Cormier

Le cormier de Ranton

La commune de Ranton a réalisé un effort particulier, il y a quelques années, pour sauver un cormier séculaire, arbre remarquable cité dans « Les beaux arbres de la Vienne a, en relation avec ARBRISSEL. La Communauté de Communes du Pays Loudunais, soucieuse de valoriser le Patrimoine de Pays, a proposé la mise en place d’un panneau didactique révélant la valeur de ce patrimoine.

M. Bruno Belin Vice-Président du Conseil Général et Président de la Communauté de Communes du Pays de Loudunais, les Vice-Présidents de la communauté de Communes du Pays de Loudunais, M. Pierre Menigand Maire de Rariton, M. Serge Dutour ancien Maire de Ranton et le Conseil Municipal de Ranton, avaient invité le public a assister à l’inauguration de ce panneau le 21 septembre 2006. M Vincent Aguillon a fait la présentation de cette réalisation.

Le cormier de Ranton, élément du patrimoine de pays

Cet arbre remarquable est un arbre émouvant. Ainsi est le cormier de Ranton. Cela ne vient pas de sa stature, ni même de son allure assez banale, bien que son tronc ait un volume important et que sa ramure ait un aspect imposant. Non, l’émotion vient plutôt de sa rareté et de son âge (estimé à 300 ans). Il fut en effet pendant des siècles, l’un des arbres les plus prisés par les gens de la campagne, avant de se trouver enfoui dans les mémoires. Révéler le cormier de Ranton, revient à préserver cette essence fruitière dans le pays Loudunais tout entier. La commune de Ranton peut être fière du sauvetage de cet arbre.

Arbre du passé?

Autrefois, le cormier était planté à proximité des vignes. Lorsque celles-ci gelaient, les paysans concevaient une piquette à base de cormes, petit vin appelé « cormé ». Le bois de cet arbre fut aussi traditionnellement utilisé pour réaliser les rabots et les varlopes des menuisiers
Le cormier domestique (sorbus domestica) appartient au genre sorbier (sorbus), famille des rosacées d’ailleurs sa feuille composée imparipennée ressemble à s’y méprendre à celle du sorbier des oiseleurs. Un autre cousin du cormier est l’alisier torminal, qui a des feuilles entières, avec des lobes pointus cet arbre au bois précieux pousse dans les forêts environnantes.
L’automne est la meilleure saison pour repérer le cormier. Son feuillage cuivré permet de le remarquer dans les boisements de la région, où il est disséminé un peu partout, notamment sur les terrains argileux.

Pomme ou poire

Il y a deux sortes de fntits qui proviennent de deux cormiers distincts. Le premier, comme celui de Ranton, est un cormier «pyriformis a, c’est-à-dire que ses cormes sont comme de petites poires. L’autre variété, moins répandue dans notre région, donne des cormes qui ressemblent à de petites pommes (variété «pomifera »). Il en est ainsi du cormier du Pé de Jojo (Podium .Jovis). Les deux sont comestibles, bien qu’ayant un goût âpre. Mais après avoir mûri sur des grains de blé, les connes deviennent blettes et elles sont très bonnes.

Et demain

Il n’y a plus besoin de la varlope ni du rabot, ni même des roues dentées dans les moulins (alluchons en cormier). Non, ce qui motive la réimplatation de cet arbre n’est pas tant son utilité actuelle, que de sauver un bel arbre fruitier qui a sa place dans nos campagnes.
La Communauté de Communes du Pays Loudunais, en partenariat avec l’association Arbrissel, en a réintroduit des centaines de sujets depuis l’Odyssée Verte 2000, au cours des diverses opérations qui ont été mises en oeuvre, ces dernières années.

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