Arbres et arbustes

Le Poirier

Le Poirier (Pirus communis) s’appelle aussi l’aigrin, le blessonnier et le blouson.

C’est un arbre fruitier extrêmement répandu chez nous ; vous l’avez sûrement rencontré, à l’état sauvage, au cours de vos promenades.
On le trouve aussi bien dans les bois et les buissons que dans les terrains vagues ; de plus. il existe, cultivé, dans tous les vergers.

Quelques variétés de poires – Dessin Gisèle Manreza

Le poirier sauvage peut atteindre 10 m de haut. Le tronc, épais, porte une cime pyramidale et des rameaux épineux.
Les feuilles, ovales ou arrondies, ont des bords finement dentés et portent un long pétiole.

Eclaircie des fruits afin que les branches ne se cassent pas – Dessin Gisèle Manreza

Les fleurs apparaissent au mois d’avril et persistent Jusqu’au mois de mai ou de Juin.
Elles sont blanches et se découpent en cinq pétales porteurs de nombreuses étamines aux anthères rouges. Le fruits petits. en forme de toupie, sont des baies à cinq logettes qui contiennent chacune une ou deux graines ou pépins.

Un peu d’histoire

Dessin Gisèle Manreza

Le poirier était bien connu des Anciens. Caton l’Ancien (II siècle avant J.-C.) mentionnait déjà six sortes de poires et Pline (23-79), pour sa part, en comptait quarante et une.

Galien (131-201) déclarait « La poire est à la fois agréable au palais et propre à chasser la soif. » Sainte Hildegarde 1098-1118, écrivait « Ce fruit, plus utile et plus précieux que l’or, guérit la migraine et purge l’homme, de même qu’un vase est purgée de sa lie. »

Quant aux médecins de la célèbre école de Salerne, ils autorisaient l’usage des poires « cuites au vin, pour aider à la digestion et servir d’antidote ».

Médecine populaire
Modes d’emploi

La poire dans la médecine populaire – Dessin Gisèle Manreza

Les feuilles du poirier contiennent un glucoside, de l’hydroquinone et de la phloridzine.
Dans la poire elle-même, on trouve de l’eau, des sucres, des acides libres, de l’invertine, de l’asparagine et des pentosanes.

Les feuilles de poirier sont calmantes et diurétiques. Vous les utiliserez en cas d’hypertension, d’insomnie, de nervosité, de migraine ou bien dans les troubles des reins et de la vessie accompagnés de rétention d’urine.
Vous mangerez les fruits si vous souffrez de troubles intestinaux ; cuits, ils sont laxatifs et vous les consommerez donc en cas de constipation ; frais, ils sont recommandés contre la diarrhée ou la dysenterie.

 

Les maladies du Poirier


Paru dans la « Feuille Arbrissel » N°29
Pour les informations contenues, tenir compte de la date de parution de cet article.

>Consultez également la rubrique Fiche descriptive des arbres et arbustes

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